Douarnenez, l’après festival : les ressources pour en savoir plus sur les films que nous avons accompagnés

, par  Sophie

Nous vous en parlions il y a quelques semaines ici, le festival de cinéma de Douarnenez consacrait cette année sa 45e édition aux Premiers peuples d’Amérique du Nord.

De la Plume à l’Écran faisait partie des partenaires invités et vous pouvez retrouver ici les différentes séances que nous avons accompagnées ainsi que tout un tas de ressources à consulter pour continuer à explorer les films projetés.


1 - Les films dont nous accompagnons les projections

  • Blood Quantum de Jeff Barnaby (Mi’kmaq), 2019, 98 mn
    Aux abords de la réserve mi’kmaq de Red Crow, les morts reviennent à la vie. Seuls les habitants autochtones semblent immunisés contre cette épidémie. Face à la menace, Traylor, le shérif de la communauté, tente de protéger la compagne enceinte de son fils, tout en gérant la vague de réfugiés blancs qui viennent se mettre à l’abri dans la réserve...

Le samedi 19 août à 20h15
Le jeudi 24 août à 19h15
au Saint-Blaise

Plus de détails sur le site du festival.

Pour aller plus loin  : "Blood Quantum : entre métaphore historique et critique sociale visionnaire, une réponse artistique au trauma colonial", Sophie Gergaud, Revue d’études autochtones, n°52, 2023
  • Reel Injun (Hollywood et les Indiens) de Neil Diamond (Cri), 2009, 88mn
    De l’époque des films muets jusqu’à nos jours, Reel Injun retrace l’évolution des représentations des Autochtones d’Amérique du Nord à travers un siècle de cinéma et plus de quatre mille films. Le réalisateur cri Neil Diamond nous propose ici une épopée cinématographique mêlant humour, émotion, intensité, ainsi que des entrevues avec de célèbres cinéastes, critiques et acteurs, afin d’explorer la façon dont le septième art a pu modeler notre perception de ces peuples.

Le dimanche 20 août à 19h
Le mercredi 23 août à 16h
au cinéma La Balise - salle 1

Plus de détails sur le site du festival.

Pour aller plus loin  : Écouter l’épisode de Ciné Alter’Natif - L’Émission consacré au film et disponible en podcast ici et lire le livre Cinéastes autochtones, la souveraineté culturelle en action de Sophie Gergaud paru chez Warm en 2019 qui parle beaucoup du film.
  • Daughter of a lost bird de Brooke Pepion Swaney (Salish/Blackfeet), 2020, 66mn
    Kendra, une femme autochtone adoptée et élevée dans une famille blanche, retrouve la trace d’April, sa mère biologique, elle-même adoptée avant elle. Ce film intime et bouleversant suit le cheminement de Kendra, à la rencontre de ses proches et de sa culture d’origine au sein de la nation lummi. Dans sa quête, la jeune femme réalise qu’elle est l’incarnation vivante de la politique d’assimilation des Autochtones aux États-Unis.

précédé de Dislocation blues de Sky Hopinka (Ho-Chunk), 2017, 17mn
Entre août 2016 et février 2017, des milliers de personnes ont campé à la confluence du Missouri et de la rivière Cannon Ball avec une intention manifeste : empêcher la construction de l’oléoduc Dakota Access Pipeline. Cette dernière entraînerait des conséquences catastrophiques, telles que la dégradation de lieux sacrés de la réserve de Standing Rock et l’altération de la qualité de l’eau dans la région.
Deux personnes mobilisées lors de cet évènement parlent de ce qu’elles ont vécu, là, dans la résistance.

Le lundi 21 août à 21h15
au Saint-Blaise

Plus de détails sur le site du festival.

  • Voyage en mémoires indiennes (One of many) de Jo Béranger et Doris Buttignol, 2003, 94mn
    "Mon nom est Sally Tisiga, je suis membre de la nation kaska, membre du clan du loup, une survivante des lois d’intégration canadiennes. Une parmi tant d’autres."
    Du Yukon au Sud de l’Alberta, la quête de Sally réveille le souvenir de plusieurs générations d’enfants autochtones enlevés en bas âge à leurs parents. L’histoire personnelle de Sally lève le voile sur un chapitre méconnu de l’histoire des Premières Nations, éclairant sous un jour nouveau les enjeux du combat actuel pour le contrôle de l’éducation. Acculturation, perte d’identité, souffrances mais également guérison et espoir pour les générations à venir, telles sont les différentes étapes du périple que nous allons vivre avec Sally.

Le mardi 22 août à 13h30
Auditorium du Port-Musée

Plus de détails sur le site du festival.

Pour aller plus loin  : lire l’article « Femmes autochtones disparues et assassinées au Canada : Une longue histoire d’oppression et de dépossession », Oluşum / Genèse n°139-140, A Ta Turquie, 2017 et notre filmographie sur les femmes autochtones disparues et assassinées au Canada, disponible ici.
  • Phoenix Arizona (Smoke Signals) de Chris Eyre (Cheyenne/ Arapaho), 1998, 89mn
    Victor, un jeune Coeur d’Alene de l’Idaho, se décide à partir à Phoenix, en Arizona, chercher les cendres de son père, Arnold Joseph ; mort aussi subitement qu’il avait disparu quand Victor n’avait que dix ans. Mais Victor manque d’argent. Son ami d’enfance, Thomas, l’intello de la réserve, lui propose de payer son billet de bus avec ses économies, mais à une seule condition : il doit venir avec lui. Une grande aventure attendra les deux amis tout au long de leur périple.

Le mardi 22 août à 16h45
Le vendredi 25 août à 19h15
Le samedi 26 août à 14h15
au cinéma Le Club

Plus de détails sur le site du festival.

Pour aller plus loin  : lire l’article "Cinémas autochtones : pour une interprétation plus « fluide et diverse » de la souveraineté visuelle aux États-Unis" de Sophie Gergaud, Revue française d’études américaines, 2021/4 (N° 169), pp. 36-50 ainsi que le chapitre "Réinventer les imaginaires - C’est un beau jour pour être autochtone" du livre Cinéastes autochtones, la souveraineté culturelle en action de Sophie Gergaud paru chez Warm en 2019.
  • Mythes, légendes et arts (programme de courts métrages d’animation jeunesse)
    Le festival de Douarnenez reprend la programmation que nous avions préparée pour le Musée des Confluences de Lyon en février dernier. Pour plus de détails, voir ici.

Le mercredi 23 août à 10h
au Saint-Blaise

Plus de détails sur le site du festival.

Pour aller plus loin  : lire le chapitre "Réinventer les imaginaires - (Ré-)appropriation culturelle chez les tout petits" du livre Cinéastes autochtones, la souveraineté culturelle en action de Sophie Gergaud paru chez Warm en 2019.


2 - La "causerie" dont nous assurerons la modération

  • Décoloniser la pensée et le territoire
    Éradication des cultures, des langues, des modes de gouvernance mais surtout mise en place d’une « pensée » dominante dans tous les corps et les esprits. Comment sortir de cet enfermement, rouvrir vers l’avenir et la diversité ?
    Avec : Kim O’Bomsawin, Caroline et Emilie Monnet, Sonia Bonspille Boileau, André Dudemaine.

Le vendredi 25 août à 18h
Chapiteau-Place du Festival

Plus de détails sur le site du festival.

Pour aller plus loin  : lire le chapitre "La souveraineté culturelle, un peu plus loin - Décoloniser les écrans et être force de propositions nouvelles" du livre Cinéastes autochtones, la souveraineté culturelle en action de Sophie Gergaud paru chez Warm en 2019.


3 - La rencontre-signature à la librairie L’Angle rouge

Dans le cadre du festival, la librairie L’Angle rouge organise une rencontre-signature autour de l’ouvrage Cinéastes autochtones, la souveraineté culturelle en action en présence de l’autrice Sophie Gergaud.

Le mercredi 23 août à 19h30
Librairie de l’Angle rouge
9 Rue de l’Hôpital

En savoir plus sur le site de la librairie.


Pour aller plus loin  : à lire également, l’article La nouvelle vague autochtone : cinéma et souveraineté culturelle en Amérique du Nord dans le catalogue du festival, pp. 12-15, téléchargeable ci-dessous.
Article "La nouvelle vague autochtone"

Voir en ligne : Voir la programmation complète sur le site du festival

Nous suivre