Edito du festival Reflets du cinéma en Mayenne

"Les cinémas du Canada se caractérisent par un regard singulier et pluriel sur ses territoires, au croisement des grandes étendues et des cités urbaines. Nous ferons donc des focus sur des cinéastes qui nous semblent essentiels à la vivacité de la création cinématographique canadienne, tels que Denis Côté, Guy Maddin ou encore David Cronenberg. Nous explorerons le cinéma des peuples autochtones [...]. Nous irons aussi explorer la psyché du pays grâce à un panorama de films qui mettent en lumière des préoccupations contemporaines et des questions d’actualité. Nous aurons aussi la grande chance de recevoir, entre autres, Anaïs Barbeau-Lavalette, autrice et réalisatrice, qui sera notre invitée d’honneur pour cette édition.
En plus de 35 films, long-métrages et programme de courts-métrages, nous essaierons de vous offrir un large éventail de ce que le Canada peut produire de riche, d’éclectique et de passionnant pour que vous puissiez, en 10 jours, vous plonger dans ces univers si différents mais si proches de nous par ce qu’ils nous proposent à voir."

Les Reflets du cinéma auront lieu en Mayenne du 15 au 24 mars 2024.

Les séances accompagnées par De la Plume à l’Écran

• Carte blanche au Wapikoni mobile
  Mercredi 20 mars à 20h30 / Le Majestic, Montsûrs
  Vendredi 22 mars à 18h00 / L’Avant-Scène, Laval
  Samedi 23 mars à 14h00 / Le Vox, Mayenne
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• Beans de Tracy Deer (Mohawk), fiction, 2020, 1h32
  L’histoire du passage à l’âge adulte d’une jeune fille mohawk de douze ans forcée de grandir rapidement pendant le soulèvement indigène de 1990 connu sous le nom de la « Crise d’Oka ».
  Mercredi 20 mars à 14h00 / L’Avant-Scène, Laval
  Jeudi 21 mars à 20h30 / Cinéma Yves Robert, Evron
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• Night Raiders de Danis Goulet (Métis/Cree), fiction, 2021, 1h37
  2043. Dans un futur totalitaire, le gouvernement kidnappe tous les enfants pour les enrôler dans l’Académie, une milice parallèle à la solde de l’état. Nissa, dont la fille a été enlevée, intègre un groupe d’insurgés qui prépare un assaut d’envergure contre l’armée…
  Vendredi 22 mars à 20h30 / Le Palace, Château-Gontier
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• Je m’appelle humain de Kim Obomsawin (Abénaquise), documentaire, 2020, 1h18
  « Sauvage, ça veut dire être libre entièrement », dit Joséphine Bacon. Avec charisme et sensibilité, cette poétesse mène un combat contre l’oubli et la disparition d’une langue, d’une culture et de ses traditions. Sur les traces de Papakassik, le maître du caribou, Je m’appelle humain propose une incursion dans l’Histoire d’un Peuple multimillénaires aux côtés d’une femme libre.
  Jeudi 21 mars à 16h00 / Le Vox, Mayenne
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Mais aussi...

D’autres films autochtones comme Rosie de Gail Maurice (Métis), des films passionnants sur des thématiques autochtones comme Kuessipan de Myriam Verrault, des focus Denis Côté et David Cronenberg, la présence d’Anaïs Barbeau-Lavalette (fille de Manon Barbeau, co-fondatrice du Wapikoni mobile !) et bien plus encore...