Du 11 au 16 décembre 2018 : La cartomancie du territoire

, par  Sophie

De la Plume à l’Ecran vous conseille chaleureusement "La Cartomancie du territoire" à la Maison des Métallos à Paris, jusqu’au 16/12 !

👍Une mise en scène ingénieuse qui donne toute sa puissance sur scène au territoire et à la langue innue
👉Un voyage poétique et politique à la beauté des mots incandescente
👌Une incarnation puissante par des comédiens (dont deux comédiens autochtones) tout simplement magnifiques !
Bravo Kathia Rock, Marco Collin et Philippe Ducros

**Jeudi 13/12 - la représentation sera suivie d’une rencontre avec les artistes !**

Informations pratiques

Du 11 au 16 décembre 2018
mardi, mercredi, vendredi > 20h
jeudi, samedi > 19h
dimanche > 16h
durée 1h15
tarifs de 5 à 15 euros
Maison des métallos
94 rue Jean-Pierre Timbaud, Paris 11e

Texte et mise en scène : Philippe Ducros.
Avec Marco Collin, Phillipe Ducros et Kathia Rock.
Traduction vers l’innu-aimun : Bertha Basilish et Evelyne St-Onge.
Musique : Florent Vollant.

La Cartomancie du territoire

La Cartomancie du territoire est une création théâtrale et vidéographique sur notre rapport aux réserves autochtones et aux réserves naturelles, sur la colonisation du territoire et de la pensée. Basé sur plusieurs séjours dans différentes communautés des Premières Nations du Québec, allant jusqu’au pénitencier de New Carlisle, où leur surreprésentation est symptomatique, La cartomancie du territoire prend la forme d’un road trip sur les autoroutes 132 et 138, et est composé de témoignages et de réflexions intimes et géopolitiques.

"[L]’auteur, metteur en scène et comédien entreprend un road trip hivernal sur la 132 et la 138 afin de sillonner les terres des onze nations autochtones du Québec. Composé de témoignages et de réflexions, de poésie et de politique, La cartomancie du territoire dresse un attentif portrait de la situation. Il y a les statistiques et les lois, le passé, accablant, révoltant, mais également, et peut-être même surtout, le présent et le futur, la force vive de ces cultures qu’on n’a pas réussi à exterminer ; en somme, quelques raisons d’espérer.

Dans le texte, publié chez Atelier 10, une multitude de sujets cruciaux sont abordés en vrac : génocide culturel, taux de suicide, toxicomanie, criminalité, alcoolisme, femmes disparues, racisme, environnement, ressources naturelles, éducation, système carcéral, spiritualité… S’il est un thème fondamental, éminemment rassembleur, qui supporte le spectacle, un concept qui devrait d’ailleurs être au cœur de toutes nos discussions intimes et collectives, tous nos remue-méninges à propos du vivre ensemble, c’est celui du bien commun : « À travers leur combat, c’est notre survie à tous qui se joue. La protection du bien commun, de la beauté, la décolonisation de notre pensée, l’appropriation de notre destinée, de la langue qui l’imagine et la transmet, et du territoire qui la porte. »

Pour « quitter l’autoroute des lieux communs », pour « entrer dans le territoire de la mémoire, sonder sa complexité, et apaiser sa douleur », Ducros donne la parole à plusieurs représentants des Premières Nations, les femmes et les hommes qu’il a croisés sur son chemin. Leurs propos, leurs langues et leurs chants sont portés sur scène par Marco Collin et Kathia Rock."

 Le Jeu, 28/03/18

© Photos M.Côté

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