Le Festival du 5 au 14 octobre 2017 : Programmation et présentation des invités

, par  Sophie

Téléchargez les documents de communication du Festival Ciné Alter’Natif 2017

 Le communiqué de presse de septembre 2017
 Le dépliant avec la programmation 2017 détaillée
 Le programme 2017 complet


Les différents films de la programmation 2017

La 8e édition du Festival Ciné Alter’Natif sera placée sous le thème "Autochtones, Résistances... et Rock’n’Roll". Découvrez les films de cette programmation inédite, pour la plupart en exclusivité française et sous-titrés pour l’occasion :

 RUMBLE, The Indians Who Rocked the World, de Catherine Bainbridge et produit par Ernest Webb (Cree)/Rezolution Pictures (Québec, Canada)
Un long-métrage documentaire très attendu et essentiel sur les musiciens amérindiens et leurs contributions inestimables - et pourtant méconnues - à l’histoire de la musique, malgré les tentatives d’éradication de leurs cultures par des siècles de colonisation.
A Paris, Nantes et La Turballe.
Précédé de :
 Covered de Tara Beier Brown (Cree - Canada)
Reconstituant une interview télé inédite de la militante et chanteuse folk amérindienne Buffy Sainte-Marie, enregistrée en 1966 à Toronto, ce court-métrage expérimental réunit passé et présent des luttes autochtones, de la colonisation jusqu’à l’ère des multinationales et de l’extractivisme.
Pour réserver en ligne pour la projection à Paris, c’est par ici !
(fermeture de la billetterie en ligne 12h avant l’événement, billetterie sur place le soir-même dans la limite des places restantes)

 Inuk en colère, d’Alethea Arnaquq-Baril (Inuit - Nunavut)
Un long-métrage documentaire qui cerne avec finesse, humour et profondeur tous les enjeux du combat mené aujourd’hui par de nombreux Inuit pour que cesse la désinformation concernant la chasse au phoque et que leurs droits, leur culture et leurs revenus soient eux protégés.
A Paris, à Nantes et à La Turballe.
Précédé de :
 Sloth d’Alethea Arnaquq-Baril (Inuit - Canada)
Délicieusement satirique, cette animation en papier découpé révèle l’évolution des stéréotypes sur les Inuit, passés et présents.

 Sumé, Le Son d’une Révolution, d’Inuk Isis Høegh (Inuit - Groenland)
Un long métrage documentaire sur l’impact qu’a exercé la musique du groupe inuit Sumé sur la révolution anti-coloniale au Groenland.
Précédé de :
 Mobiliser de Caroline Monnet, court-métrage qui nous emmène du Grand-Nord jusqu’au Sud urbain. L’œuvre fait ressortir la tension entre les modes de vie traditionnels et modernes que vivent les Premières Nations et s’intéresse à la notion du déplacement et du territoire, alors que la nature et la ville s’affrontent, ou coexistent parfois.
 Etlinisigu’niet (Vidés de leur sang), de Jeff Barnaby, qui pulvérise ce qui subsistait du mythe d’un Canada juste et équitable. Le message du réalisateur est clair : les autochtones sont toujours là. Les efforts en vue de « se débarrasser du problème indien » ont échoué.
A Nantes.

 Droit devant, de Marie Clements (Metis - Canada)
Un long-métrage documentaire musical qui rattache un moment charnière de l’histoire des droits civils au Canada — les origines du nationalisme autochtone vers 1930 — au souffle puissant qui anime aujourd’hui le militantisme des Premières Nations.
Précédé de :
 Sœurs et frères, de Kent Monkman, un film du célèbre et si inventif artiste-peintre et performeur Kent Monkman qui établit des parallèles entre l’anéantissement du bison et les ravages provoqués par le système des pensionnats indiens. Ce faisant, il nous livre une critique impitoyable de la période coloniale du Canada.
 Nimmikaage (Elle danse pour son peuple), de Michelle Latimer, requiem pour les femmes autochtones du Canada, en plus d’être un témoignage d’admiration à leur égard.
A Nantes.

 Rise, de Michelle Latimer (Métis - Canada)
Ce long-métrage documentaire retrace l’histoire de l’un des plus grands mouvements de protestation autochtones : le combat contre la construction de l’oléoduc Dakota Access sur la réserve de Standing Rock aux États-Unis tout au long de l’année 2016.
A Nantes.
Précédé de :
 Water is life de Jonathan Erb (Cherokee - USA)
Un court-métrage d’animation percutant qui résume avec une efficace clarté les enjeux des événements qui ont eu lieu sur la réserve de Standing Rock aux États-Unis.
A Nantes.

 Les films de la sélection "Souvenir" de l’Office national du Film canadien.
En 2015, l’ONF a rendu ses archives accessibles à des cinéastes inuit, métis et des Premières Nations qui reprennent contrôle du regard qu’on pose sur les communautés autochtones. Quatre reprises de pouvoir captivantes, en mode vidéoclip sans paroles mais à la trame sonore impressionnante.
Avec : Mobiliser de Caroline Monnet (Anishnabe - Québec,Canada) et Vidés de leur sang de Jeff Barnaby (Mikmak - Québec, Canada) qui seront projetés avant le film Sumé, Le Son d’une Révolution.
et Sœurs et Frères de Kent Monkman (Métis - Canada) et Elle danse pour son peuple de Michelle Latimer (Métis - Canada), projetés avant Droit devant.

Accessibilité

Comme chaque année, et ce malgré la disparition de nos financements pour ce pan pourtant important du festival, nous serons en mesure d’offrir la traduction de certains débats en langue des signes française à l’issue des trois séances nantaises les 11 et 12 octobre à 20h45 et 13 octobre à 21h, grâce à la participation bénévole d’interprètes professionnels que nous remercions très chaleureusement.

Téléchargez le descriptif des séances ici :

La programmation du FCAN 2017 accessible aux sourds et malentendants

Toute la programmation détaillée est disponible dans le dossier de presse à télécharger ci-dessous !

Les réalisateurs amérindiens invités

Fiches biographiques à venir

La programmation spéciale Québec-Canada

Chaque année depuis 2009, le nombre de films originaires du Québec et du Canada en général est en constante augmentation, témoignant de la vitalité de la production cinématographique autochtone de ce pays. Découvrez la programmation des Métis, Inuit et Premières Nations 2017 :

Le Festival Ciné Alter’Natif 2017 et le Canada !

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