"Dire, affirmer, révéler : cinq films de (ré)appropriation culturelle" au Centre culturel canadien de Paris le 9 juin 2022

, par  Sophie

Dans le cadre du Mois de l’histoire autochtone au Canada, découvrez cinq courts métrages au Centre culturel canadien de Paris qui vous permettront de prendre la mesure du nouveau courant de cinéma d’animation peuplé de voix fortes, singulières et engagées. Une programmation du Festival international du film d’animation d’Annecy en collaboration avec les Sommets du cinéma d’animation de Montréal.

Jeudi 9 juin 2022 à 20h
Centre culturel canadien de Paris
Sur réservation dans la limite des places disponibles sur le site internet du CCC ici

Programmation (durée totale 58 min)

Depuis quelques années, des réalisateurs et des producteurs autochtones investissent le cinéma d’animation pour transmettre leurs valeurs, leurs préoccupations, leur imaginaire. De surcroît, les conséquences désastreuses du colonialisme sont de plus en plus souvent, et ce avec raison, dénoncées dans des films remarquables.

  • Meneath : The Hidden Island of Ethics (Terril Calder (Métis), Canada, 2021, 19 min)
    Meneath : l’île secrète de l’éthique illustre le difficile parcours d’une fillette métisse vive et précoce convaincue d’être destinée aux enfers. (Prix Spécial du Jury – École NAD-UQAC, Sommets du cinéma d’animation 2022.)
  • Premonition : On the Eve of Signing Treaty 6 (Barry Blinsky, Canada, 2021, 4 min)
    La veille de la signature du traité de paix n. 6, un aîné cri a un pressentiment sur l’avenir.
  • Angakuksajaujuq – The Shaman’s Apprentice (Zacharias Kunuk (Inuk), Canada, 2021, 21 min)
    Angakuksajaujuq : L’apprenti chamane raconte l’histoire d’une jeune chamane en formation qui doit faire face à sa première épreuve — un voyage dans le monde souterrain pour visiter Kannaaluk : Celui d’en bas. (Prix FIPRESCI – Annecy 2021 ; Grand Prix GUY-L.-COTÉ du meilleur film d’animation, Sommets du cinéma d’animation 2022.)
  • Kapaemahu (Dean Hamer, Joe Wilson, États-Unis, 2020, 8 min)
    Kapaemahu révèle l’histoire cachée de quatre pierres de guérison sur la plage de Waikiki et les légendaires esprits transgenres en leur sein.
  • Annah la Javanaise (Fatima Tobing Rony, Indonésie, 2020, 6 min)
    En 1893, une jeune fille de 13 ans devient la domestique et le modèle du peintre Paul Gauguin. On la surnomme Annah la Javanaise. Ceci est une reconstitution de son histoire.

Pour en savoir plus...



Plusieurs de ces courts métrages ainsi que le courant autochtone du cinéma d’animation sont abordés dans l’ouvrage Cinéastes autochtones, la souveraineté culturelle en action de Sophie Gergaud (présidente de De la Plume à l’Écran) publié chez Warm Edition.

Pour en savoir plus sur l’ouvrage, voir ici.

Voir en ligne : Télécharger l’invitation au format pdf

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