Black Australia : 5 courts métrages aborigènes

, par  Sophie

Black Australia
Une sélection de 5 courts métrages proposée par le Festival de cinéma aborigène de Paris
Disponible en VOD du 28 novembre au 7 décembre
VO sous-titrée en français
Duré totale du programme : 80 mins
Prix : 7,50€

Les 5 courts métrages au programme

My name is Mudju
Un film de Chantelle Murray, 2018, 14 mn
Avec Ashweeni Mason, Mungo McKay
En racontant le parcours de la jeune Munna enlevée de force à sa mère pour être placée dans une famille d’accueil, la réalisatrice Chantelle Murray revient sur l’histoire personnelle de sa grand-mère et sur le tragique destin de toute une génération d’enfants aborigènes, victimes de la politique assimilationniste australienne.

Water
Un film de John Harvey, 2017, 13 mn
Avec Deborah Brown, Aaron Pedersen
Science-fiction dystopique qui se déroule en 2047 dans un décor brûlant et post-apocalyptique, Water raconte l’histoire d’une femme, Layla, qui doit traverser un vaste et étrange lac asséché alors qu’elle est enceinte et qu’elle n’a plus d’eau. Une ode à la force des femmes.

Yulubidyi until the end
Un film de Curtis Taylor & Nathan Mewett, 2018, 12 mn
Avec Trevor Jamieson, Curtis Taylor
Le jeune Jarman est chargé de protéger son jeune frère handicapé au sein d’une communauté isolée et rude du désert ouest-australien.

The greedy emu
Un film de Terrah Guymala, 2017, 14 mn
Le partage est un aspect culturel crucial de la Terre d’Arnhem occidentale. Quiconque fait entorse à ce principe doit s’attendre à en subir les conséquences.

Showing Melbourne to Maningrida
Un film de David Gulpilil, 1973, 26 mn
Avec David Gulpilil
Seulement six ans après que les Aborigènes obtiennent la citoyenneté australienne, Gulpilil pose, non sans ironie, un regard unique sur l’urbanisme moderne australien. Ce film joue avec les codes du cinéma du réel pour nous offrir un voyage au cœur de la modernité dans la ville de Melbourne. Mais si Gulpilil fait un clin d’œil à Jacques Tati par le biais de ces images de domination urbaine, sa présence magique à l’écran évoque plutôt un Macadam Cowboy aborigène à la conquête de la métropole. Puis, de retour sur sa terre ancestrale, un paradis perdu en pays d’Arnhem, il reprend les habitudes du quotidien : la pêche aux nénuphars, la chasse et la danse.

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