Vous êtes cinéaste et vous avez un projet de film dont l’intrigue porte sur un peuple ou se déroule en territoire autochtone ? Vous êtes producteur·rice ou distributeur·rice et vous souhaitez favoriser le développement de contenus audiovisuels autochtones ? Ce guide est fait pour vous !
Commandité par les responsables du festival international de films autochtones imagineNATIVE de Toronto, ce guide des principes et bonnes pratiques se veut un cadre prospectif et positif à destination des professionnel·les du cinéma.
Au Canada, de nombreux artistes autochtones ayant collaboré à l’élaboration du guide Protocoles et chemins cinématographiques. Un guide de production médiatique pour la collaboration avec les communautés, cultures, concepts et histoires des peuples des Premières nations, Métis et Inuit (2019) déplorent la tendance actuelle de l’industrie cinématographique canadienne à ne les solliciter qu’en tant que consultants pour des films écrits, dirigés et produits par des non-Autochtones, les invitant à modifier a posteriori « ces récits non autochtones afin qu’ils soient plus adaptés à la culture concernée » au lieu de leur offrir d’emblée « le rôle d’écrivains, de réalisateurs et/ou de producteurs »*. Commandité par les responsables d’imagineNATIVE1 de Toronto, ce guide des principes et bonnes pratiques se veut un cadre prospectif et positif à destination des professionnels du cinéma canadien. L’une des prochaines étapes identifiées par ses auteurs repose sur un travail de définition commune de ce qu’est précisément une « production autochtone », car si « la norme actuelle veut que deux des trois postes de création-clés (scénariste, réalisateur, producteur) incombent à des Autochtones », l’objectif à long terme est de viser les trois postes principaux « lorsque des personnes autochtones compétentes sont disponibles ».
Présentation du guide dans Cinéastesautochtones, la souveraineté en action de Sophie Gergaud (2019, p. 21).