Les films que nous avons traduits hors sélection Festival Ciné Alter’Natif

, par  Sophie

Outre les films autochtones que nous avons traduits afin qu’ils puissent être diffusés dans le cadre du Festival Ciné Alter’Natif (voir la liste ici), notre association a également sous-titré les films suivants à l’occasion d’événements ponctuels organisés avec des partenaires historiques de l’association.


Dans le cadre des Rencontres cinématographiques de Digne-les-Bains 2012

  Goodnight Irene de Sterlin Harjo (Creek/Seminole - États-Unis), 2006, 14’. Fiction.
Deux jeunes amérindiens voient leur vie bouleversée suite à leur rencontre avec une Aînée seminole dans la salle d’attente d’un hôpital.
Traduction, sous-titrage et adaptation Sophie Gergaud

  bDreams de Blackhorse Lowe (Diné - États-Unis), 2009, 10’44. Fiction.
Romance et comédie s’unissent dans ce portrait contemporain de l’amour sur la réserve diné (navajo).
Traduction, sous-titrage et adaptation Sophie Gergaud


Dans le cadre des Soirée cinéma mapuche - Regard(s) autochtone(s) Yepan 2014

  Menoko de Cristian Huenuvil, Paloma Mol et Ayenray Millalen, Wallmapu/Chili, 2014, 9’. Documentaire.
Le menoko est un lieu, source d’énergie, où poussent de nombreuses plantes médicinales mapuche. Dans le contexte d’une avancée et d’un empiètement toujours plus grands de la culture occidentale, le menoko subsiste, à la fois condamné à l’oubli et pourtant si proche...
Traduction Gabriela Chuihailaf, sous-titrage et adaptation Sophie Gergaud

  Mapukutran de Kalfulikan Millaman, Adrian Quinchavil et Patricia Pichun, Wallmapu/Chili, 2014, 7’. Documentaire.
L’acte d’une personne transgresse les éléments naturels environnants, entraînant un certain déséquilibre et mettant en péril sa santé. Ses rêves et les symboles qui y sont associés l’aideront à mieux comprendre son état.
Traduction Gabriela Chuihailaf, sous-titrage et adaptation Sophie Gergaud

  Tregulpurrun de Galo Huichalaf, Carlos Coche et Shakin Huaiquil, Wallmapu/Chili, 2014, 13’. Documentaire.
La danse mapuche : une relation de complémentarité entre les personnes, la terre et les êtres qui l’habitent. Ce court-métrage explore l’analyse effectuée par toute une communauté qui pratique cette danse, retranscrivant les mouvements et divers attributs du treile (le vanneau téro, oiseau typique d’Amérique du Sud).
Traduction Gabriela Chuihailaf, sous-titrage et adaptation Sophie Gergaud

  Laine rouge de Adriana Cepeda Espinosa, Colombie-États-Unis, 2012, 13’. Fiction.
Le destin impose à une adolescente new-yorkaise de se positionner sur ce qui fait son identité.
Traduction Gabriela Chuihailaf, sous-titrage et adaptation Sophie Gergaud

  Yumnguillatu de Fabiola Caniullan, Maria José Aninao et Viviana Ramirez, Wallmapu/Chili, 2014, 8’. Documentaire.
Le chuchotement à l’oreille de ceux qui s’apprêtent à nous quitter, entreprenant un voyage en dehors de leur famille ou de la communauté mapuche, est toujours très répandu. Les femmes ont un rôle fondamental dans cette pratique qui se veut à la fois une façon de souhaiter ses bons vœux et de partager des conseils issus de la culture mapuche.
Traduction Gabriela Chuihailaf, sous-titrage et adaptation Sophie Gergaud

  Ilwen, la terre a une odeur de père de Francisco Huichaqueo, Wallmapu/Chili, 2013, 35’. Expérimental.
Alors que la lutte du peuple mapuche pour récupérer ses terres ancestrales se renforce, Francisco Huichaqueo, artiste visuel, peint avec son père un auto-portrait ce ce dernier, emprunt de poésie. C’est l’histoire de l’amour qu’un fils porte à son père, d’origine mapuche, tout autant que l’histoire de l’amour que son père porte à la terre.
Traduction Gabriela Chuihailaf, sous-titrage et adaptation Sophie Gergaud


Dans le cadre de la tournée du film Dawnland 2019

  Dawnland. Enfance amérindienne : générations volées et survie culturelle d’Adam Mazo et Ben Pender-Cudlip, États-Unis, 2018, 86’. Documentaire.
Pendant une grande partie du 20e siècle, les agents gouvernementaux des services sociaux étasuniens ont systématiquement placé les enfants amérindiens dans des familles non-autochtones. Une grande partie d’entre eux ont subi des dommages émotionnels et physiques dévastateurs de la part d’adultes qui les ont maltraités et ont essayé d’effacer leur identité culturelle, les empêchant notamment de parler leurs langues. Aujourd’hui, pour la première fois, ils peuvent partager leurs histoires.
Véritable plongée dans les coulisses de la première Commission Vérité et Réconciliation qui s’est tenue aux États-Unis de 2013 à 2016, Dawnland porte ces histoires à l’écran avec tact et profondeur, levant enfin le voile sur cette histoire tragique de vol d’enfants et de survie culturelle.